jeudi 25 novembre 2010

Much to say about little things - Le voyage des petits pots

En décembre 2009, nous avons décidés de partir en voyage. Un voyage avec une date de départ approximative et une date de retour inconnue. Destination : Ouest canadien. Nous avons acheté un véhicule et une minuscule roulotte (10 pieds). Pour une famille de 4 c’était vraiment vouloir se tenir au chaud. Nous avons donc rempli cette petite roulotte de tout ce que nous pensions avoir besoins pour passer à travers l’hiver et l’été. SaMaman avait passé l’automne à jouer à l’écureuil et remplir le sous-sol de petits pots en tous genres et il était hors de questions que nous allions partir sans en amener quelques-uns. C’était par contre un risque à prendre. Allaient-ils survivent au changement de chaleur : hiver, printemps, été ? Allaient-ils survivent aux vibrations du voyage ? Nous avons pris la chance et en avons entassés 4 à 5 douzaines un peu partout dans la roulotte.

Notre réserve se constituait :
  • Les préférés à SonPapa : Pains de viande et Chili

  • Les préférés des enfants : Boulettes de viandes qui s’avalent en une bouchée et Sloppy Jo

  • Le versatile à SaMaman : le mélange de vol-au-vent qui devient rapidement un riz poulet-légumes, une soupe poulet nouilles ou avec un peu d’équipement un pâté au poulet et pourquoi pas un repas de vol-au-vent

  • Sans oublié les classiques indispensable : Sauce à spaghetti, ratatouille, ragout espagnol, pâté de poulet à sandwich, poulet et dinde en morceaux

  • Et les petites à coté qui font plaisirs : confiture, marmelade; relish babine, betteraves etc.

Les petits pots ont parcouru 5 000 km et sont arrivés sans problème aux jeux olympiques de Vancouver 2010. Au fil des semaines et des saisons, un à un ils se sont vidés. Prenant moins de poids mais toujours autant de place. SaMaman, n’arrivant pas à se convaincre de s’en débarrasser.

Au début juillet, ils ont commencés leur appel. «Cerises ! Cerises ! On veut des cerises» qu’ils semblaient dire. Nous étions à ce moment là en pleine canicule et en pleine cueillette de morilles. Notre poêle au propane commençait à donner signe qu’il allait nous lâcher. Malgré tout, nous avons pris une chance. Nous sommes allés en auto-cueillette de cerises. Une belle après-midi à ramassé 40 lbs de cerises dans un verger de Kelowna.

Malheureusement, les jolies petites cerises se sont fait manger bien avant d’avoir eut le temps d’être canner. Oups !!!!

Cueillette de Cerises à Kelowna








Nous avons dû attendre de retourner dans la vallée de l’Okanagan pour avoir une deuxième chance d’avoir des cerises. Cette fois nous avons eu la permission de glaner dans le verger de Monsieur Frank. 40 lbs de cerises, cueillis en famille. Après une journée à dénoyauté et à canner, nous avions environs 30 pots de différentes grandeurs remplis de soleil fruité. Mister Frank nous a même fait goûter à des cerises marinées : délicieux!!

Il faut dire que canner des cerises est relativement simple (selon la recette du Ri-Canneux), mais dénoyautés est la partie « plate » de l’opération. Prendre note que lorsque l’on canne en camping, il faut faire attention de ne pas inclure le sable et les beubittes dans les petits pots

Dénoyauteur à l’œuvre



Quelque temps auparavant, SaMaman avait découvert que la friperie du coin vendait des pots mason à 25 sous le pot, n’importe qu’elle grandeur. Ne pouvant résister (son côté écureuil), elle en avait acheté deux douzaines. Quelques uns ont servis pour les cerises, mais les autres ses sont entassé dans un coin. Le temps a passé, d’autres pots se sont vidés et ont commencé leur appel : « Des pêches ! Ont veut des pêches ». Cette fois encore monsieur Frank est venu à la rescousse : 60 lbs de belles pêches ramassées chez son voisin. Il nous à même prêté sa conjointe et sa cuisine pour les canner. SaMaman a donc a pris 2 après-midi pour canner avec madame Doreen. La recette ressemblait à celle des cerises, la technique légèrement différente, mais le résultat de toute beauté, le résultat 21 litres de pêches fraîches.

Petite note au Ri-Canneux : madame Doreen a insisté pour que nous mettions dans chaque pot une moitié de pêche avec le noyau dessus, disant que ça donnais plus de goût au jus ! Vrai ou faux, je l’ignore puisque c’est la première fois que je cannais des pêches.

Nous étions à ce moment là en septembre. Un peu plus tard nous avons eu une caisse de poires, mais malheureusement le timing était tellement mauvais que nous avons perdu une grande quantité. Celles que nous avons sauvées, ont été mélangées avec des pommes et pour être transformées en compote.
Peu avant notre départ, il restait quelques pots vides…. Les abandonner où les remplir ? Une chaudière de petits pruneaux bleus a résolu le problème. Nous étions supposé les séchés, mais après 24 hrs, SaMaman inquiète qu’ils pourrissent plutôt que sèchent, elles les a donc cannés.

Enfin, tous les petits pots avaient la bedaine pleine. Il ne restait qu’à trouver une place pour les ramener et prier Dieu qu’ils fassent le voyage de retour. SonPapa était tellement inquiet qu’il était prêt à les mettre dans le camion plutôt que dans la roulotte : tout d’un coup qu’on perde la roulotte en cours de route!!



Encore une fois, ils ont fait les 4500km qui nous ont ramené à la maison. Ils ont résisté aux vibrations, aux nids de poule, à une crevaison sur la roulotte et au changement de température. Ils sont maintenant bien installé dans notre sous-sol et vont nous permettre de passé un hiver ensoleillé. Nous étions bien contents aussi de voir que notre sous-sol était encore bien rempli de petits pots que nous n’avions pas amener. Avec la venu d’un nouveau bébé qui approche, ils seront bien appréciés.

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