jeudi 25 novembre 2010

Much to say about little things - Le voyage des petits pots

En décembre 2009, nous avons décidés de partir en voyage. Un voyage avec une date de départ approximative et une date de retour inconnue. Destination : Ouest canadien. Nous avons acheté un véhicule et une minuscule roulotte (10 pieds). Pour une famille de 4 c’était vraiment vouloir se tenir au chaud. Nous avons donc rempli cette petite roulotte de tout ce que nous pensions avoir besoins pour passer à travers l’hiver et l’été. SaMaman avait passé l’automne à jouer à l’écureuil et remplir le sous-sol de petits pots en tous genres et il était hors de questions que nous allions partir sans en amener quelques-uns. C’était par contre un risque à prendre. Allaient-ils survivent au changement de chaleur : hiver, printemps, été ? Allaient-ils survivent aux vibrations du voyage ? Nous avons pris la chance et en avons entassés 4 à 5 douzaines un peu partout dans la roulotte.

Notre réserve se constituait :
  • Les préférés à SonPapa : Pains de viande et Chili

  • Les préférés des enfants : Boulettes de viandes qui s’avalent en une bouchée et Sloppy Jo

  • Le versatile à SaMaman : le mélange de vol-au-vent qui devient rapidement un riz poulet-légumes, une soupe poulet nouilles ou avec un peu d’équipement un pâté au poulet et pourquoi pas un repas de vol-au-vent

  • Sans oublié les classiques indispensable : Sauce à spaghetti, ratatouille, ragout espagnol, pâté de poulet à sandwich, poulet et dinde en morceaux

  • Et les petites à coté qui font plaisirs : confiture, marmelade; relish babine, betteraves etc.

Les petits pots ont parcouru 5 000 km et sont arrivés sans problème aux jeux olympiques de Vancouver 2010. Au fil des semaines et des saisons, un à un ils se sont vidés. Prenant moins de poids mais toujours autant de place. SaMaman, n’arrivant pas à se convaincre de s’en débarrasser.

Au début juillet, ils ont commencés leur appel. «Cerises ! Cerises ! On veut des cerises» qu’ils semblaient dire. Nous étions à ce moment là en pleine canicule et en pleine cueillette de morilles. Notre poêle au propane commençait à donner signe qu’il allait nous lâcher. Malgré tout, nous avons pris une chance. Nous sommes allés en auto-cueillette de cerises. Une belle après-midi à ramassé 40 lbs de cerises dans un verger de Kelowna.

Malheureusement, les jolies petites cerises se sont fait manger bien avant d’avoir eut le temps d’être canner. Oups !!!!

Cueillette de Cerises à Kelowna








Nous avons dû attendre de retourner dans la vallée de l’Okanagan pour avoir une deuxième chance d’avoir des cerises. Cette fois nous avons eu la permission de glaner dans le verger de Monsieur Frank. 40 lbs de cerises, cueillis en famille. Après une journée à dénoyauté et à canner, nous avions environs 30 pots de différentes grandeurs remplis de soleil fruité. Mister Frank nous a même fait goûter à des cerises marinées : délicieux!!

Il faut dire que canner des cerises est relativement simple (selon la recette du Ri-Canneux), mais dénoyautés est la partie « plate » de l’opération. Prendre note que lorsque l’on canne en camping, il faut faire attention de ne pas inclure le sable et les beubittes dans les petits pots

Dénoyauteur à l’œuvre



Quelque temps auparavant, SaMaman avait découvert que la friperie du coin vendait des pots mason à 25 sous le pot, n’importe qu’elle grandeur. Ne pouvant résister (son côté écureuil), elle en avait acheté deux douzaines. Quelques uns ont servis pour les cerises, mais les autres ses sont entassé dans un coin. Le temps a passé, d’autres pots se sont vidés et ont commencé leur appel : « Des pêches ! Ont veut des pêches ». Cette fois encore monsieur Frank est venu à la rescousse : 60 lbs de belles pêches ramassées chez son voisin. Il nous à même prêté sa conjointe et sa cuisine pour les canner. SaMaman a donc a pris 2 après-midi pour canner avec madame Doreen. La recette ressemblait à celle des cerises, la technique légèrement différente, mais le résultat de toute beauté, le résultat 21 litres de pêches fraîches.

Petite note au Ri-Canneux : madame Doreen a insisté pour que nous mettions dans chaque pot une moitié de pêche avec le noyau dessus, disant que ça donnais plus de goût au jus ! Vrai ou faux, je l’ignore puisque c’est la première fois que je cannais des pêches.

Nous étions à ce moment là en septembre. Un peu plus tard nous avons eu une caisse de poires, mais malheureusement le timing était tellement mauvais que nous avons perdu une grande quantité. Celles que nous avons sauvées, ont été mélangées avec des pommes et pour être transformées en compote.
Peu avant notre départ, il restait quelques pots vides…. Les abandonner où les remplir ? Une chaudière de petits pruneaux bleus a résolu le problème. Nous étions supposé les séchés, mais après 24 hrs, SaMaman inquiète qu’ils pourrissent plutôt que sèchent, elles les a donc cannés.

Enfin, tous les petits pots avaient la bedaine pleine. Il ne restait qu’à trouver une place pour les ramener et prier Dieu qu’ils fassent le voyage de retour. SonPapa était tellement inquiet qu’il était prêt à les mettre dans le camion plutôt que dans la roulotte : tout d’un coup qu’on perde la roulotte en cours de route!!



Encore une fois, ils ont fait les 4500km qui nous ont ramené à la maison. Ils ont résisté aux vibrations, aux nids de poule, à une crevaison sur la roulotte et au changement de température. Ils sont maintenant bien installé dans notre sous-sol et vont nous permettre de passé un hiver ensoleillé. Nous étions bien contents aussi de voir que notre sous-sol était encore bien rempli de petits pots que nous n’avions pas amener. Avec la venu d’un nouveau bébé qui approche, ils seront bien appréciés.

dimanche 21 novembre 2010

Skimikin Lake et Notchhills – 24 juin au 28 juillet


Skimikin Lake
Avant de vous raconter nos aventures à Skimikin Lake, laisser moi vous expliquer cet endroit. Le lac est un tout petit lac niché en pleine forêt et entouré de « collines ». J’utilise ce dernier terme avec réserve car il faut s’entendre que les collines de l’ouest du Canada et les collines de l’est ne se ressemble pas du tout. Donc un petit lac en forme de « B » entouré d’arbres et de collines. D’un côté le lac est peu profond et ressemble a une grosse mare aux canards rempli de plantes et qui grouille de têtards et de l’autre côté, une eau beaucoup plus claire, plus froide où les petits poissons sautent et les huards pataugent avec joies. Skimikin Lake est le point de départ d’une piste multifonction d’une centaine de kilomètres. On y croise donc des marcheurs, des cyclistes, des quadistes, des motocross (motocrossistes???) sans oublier ceux qui viennent se promener à dos de cheval. Pour ce qui est du camping, c’est un « Forest Recreation Site», il y a une cinquantaine d’emplacement, il n’y a aucun service, pas d’eau (sauf celle du lac), des toilettes sèches, le tout entretenu par Madame Dory, la « caretaker ». Les gens viennent donc profiter des pistes et du camping pour une journée, un week-end ou quelques jours. Les emplacements sont assez grands pour les gros motorisés et accommodent également les petites tentes. Une quinzaine d’emplacements possèdent de petits enclos pour chevaux. Les gens peuvent donc venir se camper sans problème avec leurs amis équin.

http://www.campingandhorses.com/skimkin_lake.htm

L’an dernier un feu a fait flamber deux collines avoisinantes : « Squilax Mountain et Mount Hilliam ». Les pompiers ont utilisé une grande quantité d’eau du lac pour éteindre le feu. C’est à cause de ce feu que nous sommes là. Si vous vous souvenez, SonPapa avait fait deux jours de cueillette a cet endroit lorsque nous étions à Terrace Mountain. Et pendant que nous étions en train de monter vers le nord, la « gang de cueilleur » de Terrace c’était déplacé ici pour faire de la cueillette.





Journée test de cueillette
Nous sommes donc arrivés sur le camping mercredi soir à minuit et aux petites heures du matin, SonPapa et SonCopain étaient déjà partis. La question cette fois-ci était : « Sommes-nous trop tard ? ». Cette fois pas de perte de temps à monter le camp, il faut voir s’il y a des champignons et s’il y en a suffisamment pour que nous déployions le « gros » campement.

Pendant que SonPapa chasse la morille, SaMaman et les JusdePommes explore le camping. Un LAC finalement, après tout ce temps, GrandJusdePomme n’en reviens pas il va pouvoir se baigner. Pas aujourd’hui par contre parce que c’est un peu frais. Nous allons voir la section des chevaux, il y en a quelques uns. Pendant que les JusdePommes observent les bêtes, SaMaman en profite pour observer les remorques à chevaux. Depuis quelques temps, elle et SonPapa se sont dit que la meilleure roulotte qu’ils pouvaient avoir serait une remorque à chevaux avec une partie habitable. Comme ça, ils pourraient traîner « maison » et « garage ». Il n’y a pas de traces de nos amis sur le camping. Mais où ont-ils pu bien aller ? Par contre, il y a d’autres cueilleurs sur le camping et même un acheteur.

En fin d’après-midi les chasseurs de champis reviennent tout excités. Les champignons sont au rendez-vous. Plus de 150lbs à 2 en cette journée. Ça y est, il faut déployer le gros campement et vite parce que ça en fait du champignon ça.







La journée du vendredi est donc consacré à monter le camp et à faire sécher les champignons. Pour le séchage, nous avons encore beaucoup à apprendre. Et nous fonctionnons un peu sous la forme essai-erreur (qui nous ont coûté quelques $$$). Pour SonPapa la cueillette sera frustrante par moment. Ses pieds lui causent des problèmes (ils brûlent dans ses bottes), il a donc beaucoup de difficulté à cueillir 2 jours en ligne. Il doit donc alterner entre une journée de cueillette et une journée de séchage. L’an prochain, croyez-nous que ses bottes ne viendront pas de chez le « Canadien Fatigué ». Dans les frustrations, il y a aussi les ajustements et compromis qu’apporte un partenaire de cueillette.

La cueillette n’est pas facile puisque le terrain est très accidenté (c’est tout de même en montagne). Le pire, c’est de se rendre à la tale. Le chemin est aussi super-accidenté, c’est un défi à toute les fois. Nous comprenons pourquoi les amis ne sont pas restés et nous sommes encore une fois bien contents d’avoir un véhicule 4X4 et non un minivan.

Déménagement sur Mount Hilliam

Après une semaine, il est évident que nous allons devoir séparer le camp en deux. SaMaman, les JusdePommes et la roulottes vont rester sur le bord du lac (à la grande joie des JusdePommes) et SonPapa, SonCopain, les chiens et les tentes vont déménager près de la tale. Fini le voyagement qui est très dur pour le Durango et la perte de temps. De plus, les « autorités » du camping trouvent que l’on prend un peu trop de place et que l’on est un peu trop voyant avec nos grosses tentes d’hiver équipé de poêle à bois.


Pas question de monter là haut avec une remorque ou de faire plusieurs voyages. Un autre « Plan » qui va nous coûter un rack de toit.

Le camp près du brûlé sur la montagne




Un excellent « plan »







Les Crapauds d’eau douce
Les jours sans papa se passent bien pour les JusdePommes. Ceux-ci sont occupés à barboter et à pêcher les têtards. Ils y en a tellement que lorsque l’on regarde l’eau du haut de la côte, on voit un ruban noir se promener dans l’eau. Pas besoin de filet pour les attraper, MiniJusdePomme se fait un plaisirs à les attraper avec les doigts. Au cours des jours nous allons les regarder grandir, avoir leurs pattes etc. Jusqu’au jour où ils vont tous disparaître et faire place a des œufs !







Ici c’est la belle vie pour les enfants. L’eau n’est pas profonde, alors SaMaman n’a pas besoin de s’inquiéter à toutes les fois que les enfants vont sur le bord de l’eau. À tous les jours, il y a de nouveau chevaux à aller voir. GrandJusdePomme sort alors son habit de cowboy, Il passe ses journées à se changer entre son kit de cowboy et son kit de tit gars pataugeur, quelques fois il devient pompier, sans oublier son kit de cueilleur-chasseur. Quand il sera grand, il sera une cowboy-chasseur-cueilleur-pompier!!! Il a même un troupeau de vaches imaginaires qu’il va nourrir et traire a tous les jours.





Le pompier en attente

MiniJusdePomme a de la difficulté à comprendre qu’un maillot ça sèche vite. Il sort de l’eau et se dépêche de se changer parce qu’il n’aime pas être mouillé. Une chance qu’on a une collection de short et de maillot. De plus, il maîtrise de mieux en mieux les pipis après les arbres. Il se fait un plaisirs à viser maintenant. C’est toujours un plaisirs de voir un petit bout de 28 mois se concentrer pour arroser un brin de gazon en particulier.

À l’occasion, nous empruntons le pédalo de Madame Dory pour aller barboter avec les huards. On dirait que ceux-ci nous lancent un défi : « Essayer de deviner où je vais ressortir après mon plongeon ». Plouf, le voilà parti…On attend, on cherche, on attend, on regarde et « Coin Coin, il est là-bas ! » Il a traversé la moitié du lac ! C’est toujours un plaisirs de regarder les petits poissons sauter un peu partout.

La première fois où nous avons emprunté le pédalo, il ventait énormément. Deux cyclistes qui s’étaient arrêter pour une petite baignade se sont inquiétés à savoir si nous serions capable de retourner de l’autre côté du lac, mais avec GrandJusdePomme aux pédales, nous y sommes arrivés beaucoup plus facilement que prévu.

La Grenouille

Pour SaMaman le fait d’être pendant 5 jours à la fois sans auto et sans frigo est un nouveau défi. Surtout que juillet arrive avec ses grosses chaleurs. Saviez-vous qu’un melon d’eau peu fermenter et exploser en 24hrs ! Pas question de garder de produit laitier, ni de viande. Carottes, patates et pommes résistent quelques jours à la chaleur, alors on se débrouille avec ça. Heureusement que Madame Dory se fait un plaisirs de bien s’occuper des petits gars et de leur maman. Elle les fourni en MisterFreeze, occasionnellement en fruits et nous avons même eu droit à un souper déjà cuit de steak et salade. Elle a une copine traiteuse qui lui amène des restants et Madame Dory les partage avec nous. Nous sommes super bénis!!.

Après la première semaine de grosse chaleur, Mme Dory demande à SaMaman comment elle trouve la température. SaMaman de répondre : « Ya rien là. 35’C dans un environnement sec, c’est beaucoup plus facile que les 25’C humide du Québec ». Ça va prendre au moins 4 semaines avant que SaMaman en subisse les effets de la chaleur.

La ville de SalmonArm est à 20 minutes en auto. Alors lorsque SonPapa redescend de sa montagne, SaMaman cours au ravitaillement, aux nouvelles, aux courriels, et s’il y a lieu cherche des boites et poste les champignons séchés à notre client au Québec. Pas question de vendre les champignons frais ici, les prix sont ridiculement bas.

Pour occuper ses journées, SaMaman fait des mots croisés et tricote un petit cadeau pour nos amis français qui ont découvert qu’ils attendaient un bébé. Mais il faut dire que son occupation majeure est de courir aux toilettes, 10 fois par jours (minimum). Les JusdePommes ont le système qui fonctionne constamment et non synchroniser !!!! Nous avons même eu droit a un petit virus qui a durer 2 jours et a augmenté les aller et venus. GrandJusdePomme étant dans une drôle de phase, il refuse d’aller aux toilettes seul, même si on voit la roulotte lorsque l’on est assis sur le trône. Et MiniJusdePomme entre dans un moment de panic complet si SaMaman va aux toilettes sans lui. Donc à chaque fois, il faut trouver les sandales à tout le monde et se déployer à trois, ce qui devient de plus en plus lourd à gérer pour SaMaman.

Après un week-end où SaMaman ne va pas très bien, le 26 juillet, nous rencontrons pour la première fois madame Barbara qui sera notre sage-femme à Kelowna. Nous avons réservé Rebecca à Québec, mais SaMaman avait besoin d’avoir quelqu’un un peu plus près. SonPapa est inquiet et offre à SaMaman de revenir à la maison pour le reste de la grossesse. Après la rencontre avec la sage-femme, nous sommes rassurer, SaMaman souffre simplement de la chaleur et devrait faire attention a sa consommation de liquide.

Les bêtes à 2, 4 et 6 pattes

BoBlack
Du côté de BoBlack, il est toujours content de partir à la cueillette, mais apprécie également de façon très apparente ses Sabbats. On sent que son accident la laissé un peu racké.

Inouk
Au moins une fois par semaine, quelque ramène a SaMaman Inouk le husky a François. Il aime bien suivre n’importe qui, qui se promène là haut. Alors régulièrement, il redescend avec quelqu’un et c’est à SaMaman qu’on le ramène.

La chorale
Les coyotes sont présents dans les collines avoisinantes. Ils passent leur nuit à hurler. Souvent nous nous endormons en les écoutants. Lors de notre première semaine à Skimikin Lake, l’un d’eux est même venu japper tout près de la tente de François. Au début nous avons cru que c’était Inouk qui faisait des siennes, mais en entendant François lui lancer quelques bêtises, nous avons compris qu’il s’agissait d’une autre bête.

Les maringuoins
À la mi-juillet avec les chaleurs, SaMaman commence à dormir sur le plancher de la roulotte. Trop chaud au deuxième étage. De plus, nous commençons à subir les attaquent des maringouins qui débutent vers 19h30. Une fois couché, la porte fermée, alors qu’on en a tué une vingtaine que nous nous sommes fais piquer un peu partout, nous pourrions penser qu’on va réussir à avoir la paix et dormir…MAIS NON ! Après 2 nuits blanches, SaMaman « tape » tous les tours des moustiquaires, fait entrer les garçons dans la roulotte vers 19h30, ferme la porte et la calfeutre et plus question de la réouvrir. C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour dormir en paix. Ce sera la routine jusqu’à ce que nous quittions Skimikin Lake.

La mitraillette
Durant la journée, c’est le pique-bois qui se fait un plaisirs de nous marteler les oreilles. Tac tac tac ! Tac tac tac. SaMaman a l’impression d’être revenu habiter au bout d’un champ de tir de l’armée.

La beubitte innoncente
Il y a un longicorne qui habite ce petit coin de pays. Très joli à regarder, mais zéro gracieuseté. On dirait que lorsqu’il veut se déplacer, il se dit : « Je suis au point A, le point B est là, qu’elle est le chemin le plus direct ? 1..2…3…Go... J’arrive sans détour » Si vous avez le malheur de vous mettre sur son chemin, vous êtes certain de le recevoir en pleine face.

Le spectacle
Un matin de très bonne heure, SonPapa a le plaisirs d’assister a un plongeon d’une pygargue pour attraper un poisson. Celui-ci lui échappe, elle revient donc donner un coup de patte sur l’eau en signe de frustration.

Les chevaux
C’est toujours un plaisirs d’aller voir les chevaux qui viennent camper. Nous discutons avec leurs propriétaires. L’une des premières fois où SaMaman à demander la permission d’aller caresser les chevaux, l’un d’eux s’est retourné et sous les yeux des JusdePommes tout ébahi, il a levé sa queue et a fait un joli tas tout vert. De quoi impressionner n’importe quel petit bonhomme de 2 ans ! Lors de nos derniers jours au camping, un cowboy a vue GrandJusdePomme dans son habit de cowboy et est venu le saluer de proche. Il lui a même offert de monter sur son cheval (Harley). Le GrandJusdePomme a décliné l’offre, mais le MiniJusdePomme à sa grande surprise s’est ramassé assis sur le cheval. Ouf ! Je crois qu’il a trouvé ça très haut !

L’équipement

Le poêle
Notre poêle au propane de camping est de plus en plus hasardeux à utiliser. Heureusement que nous ne faisons pas trop de cuisine et que nous pouvons faire des feux de camp sans problème. Lors des deux dernière semaines, ont a même installer le poêle a bois pour cuisiner dessus. Enfin des desserts !

Le frigo
Nous essayons de faire fonctionner le frigo au propane. Chose que nous n’avions pas encore essayé depuis l’achat de la roulotte ! Le frigo avait fonctionné très bien à l’électricité pendant tout le printemps. Rien à faire ! Problème de frigo ou de propane, nous n’insistons pas.

La roulotte
Nous constatons le piètre état de la roulotte. Elle est de moins en moins attacher à son « frame » le bois à l’intérieur des murs semble pourri par endroit ! SonPapa la répare du mieux qu’il peut pour qu’elle puisse au moins tenir la route lors de notre prochain déménagement.

Le Durango
Un dimanche soir ou nous revenions de Kelowna, SonPapa laisse SaMaman et SonFiston à la toilette et s’en va vers la roulotte. SaMaman entend un bruit et vois SonPapa pousser et tirer le Durango… Le balljoint vient de lâcher…Le lendemain, lorsque Madame Dory passe, elle nous donne son avis sur le prix du morceau et l’endroit pour le trouver. Non seulement c’est la caretaker de l’endroit, elle est infirmière de profession et à grandi dans un garage ! Une femme à tout faire. SonPapa doit donc prendre sa journée de lundi pour réparer tout ça. Nous avons été chanceux car il aurait pu nous lâcher sur la route.

Rencontre avec un « weed master »
SaMaman a eu la chance de discuter avec un monsieur qui se spécialisait dans les mauvaises herbes ou si vous préférer les plantes invasives. Elle a donc pu enfin avoir quelques noms de plantes en anglais et apprendre le nom de quelques plantes qu’elle n’était pas certaine de connaître. Le gentil monsieur lui a même laissé quelques documents, dont un petit livret pour reconnaître ces plantes et enfin savoir leur nom en anglais.

Les week-end
Un week-end sur deux, nous nous rendons à Kelowna (1h30 de route) pour le Sabbat. Nous envahissons « Opa » Bill qui nous accueille toujours avec un repas constitué de viande et de légumes du jardin d’Irma et d’un dessert bien arrosé de crème. Chez lui, nous profitons également d’un bain pour les JusdePommes, d’une douche pour les grands, d’une laveuse à linge et d’un os pour BoBlack. De plus, c’est toujours un plaisirs pour nous de passer du temps et de discuter avec Bill.

Lors d’un de ces week-end, nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route pour jeter un petit coup d’œil a un attrait touristique que l’on appelle « The Log Barn ». Une petite fermette sur le bord de la route qui vend plusieurs produits local et qui possède un« Goat Walk »







La fin

À la fin juillet, les acheteurs de champignons locaux ont disparu les uns après les autres. Certains cueilleurs attendaient toujours la morille blonde qui refusait de se pointer le nez. Pour SonPapa et SonCopain, la qualité des champignons a commencé à baisser. Il était temps de passer à autre chose. Ils ont donc remballé le camp de Mount Hilliam et sont redescendu pour de bon. SonCopain à décider qu’il était temps pour lui de revenir au Québec, il espérait être de retour pour les bleuets au Lac-St-Jean. Il nous a quittés le 23 juillet.

De notre côté, nous avons passés quelques jours à réfléchir à ce que serait notre prochain « move ». Chasse à la chanterelle en Saskatchewan ou cueillette de fruits dans l’Okanagan. Nous savions que les cerises tiraient à leur fin à plusieurs endroits, mais qu’il y aurait les pommes, les abricots, les poires, les pêches, les pruneaux, les raisins.

Nous avons éliminé l’idée des chanterelles puisque c’était un pari dans lequel nous n’avions pas les moyens d’investir et que nous voulions être à Kelowna pour la Fête des Tentes à la fin septembre. Nous avons cherché pour de l’emploi dans le secteur pour ne pas avoir à déménager, mais après quelques jours de recherche infructueuse, nous avons remballé nos choses, rattaché la roulotte à son frame et avons pris la direction d’un territoire bien connu : LooseBay.





Voyez-vous le petit champignon ?



samedi 13 novembre 2010

Lava Canyon à Chilko & Taseko Junction – 18 au 23 juin

Comme le diraient si bien nos amis Français : « Mais qu’est-ce que nous sommes allés foutre à Lava Canyon ? » Un coup de tête ? Un coup de cœur ? Un coup d’orgueil ? Un cueilleur qui lance « J’ai entendu dire que là-bas les cueilleurs sortent entre 100 et 150 lbs de morilles par jour » WOW !!! Et nous y voilà à Lava Canyon. Une route extrêmement mauvaise nous y amène. François fait une crevaison sur sa remorque. SonPapa doit pousser plusieurs fois le camion de François qui n’a plus de « starter », la roulotte nous montre toutes ses faiblesses. Tiendra-t-elle le coup ? Nous arrivons finalement au « camping ». Une sorte de camping sauvage. La famille des Yurachs, de Saskatoon, y est installée. Sheldon, Veronic et leur grande ado Arielle. Ils sont arrivés depuis quelques jours dans leur Mini Cooper Jaune. Difficile de croire qu’ils sont arrivés dans ce minuscule véhicule avec tout leur équipement de camping. L’avantage de la Mini Cooper, elle passe partout et ne coûte pas cher d’essence. Après une petite jasette, nous apprenons que les morilles ne sont pas encore arrivées. Elles se pointent le nez ça et là, mais nous sommes loin des 100 lbs « publicisés ». SonPapa et François partent donc explorer les environs pour se donner une idée du terrain. À leur retour nous nous installons de façon minimale puisque nous sommes vendredi et que nous ne bougerons pas de toute façon avant dimanche.

L’endroit est magnifique. Deux rivières se rencontre, l’une blanche l’autre verte. Elles arrivent à toute vitesse. Leurs eaux sont glaciales. Les JusdePommes sont bien averti de se tenir loin. Si l’un d’eux tombe à l’eau nous auront peu de chance de le récupérer. Heureusement que la rivière est quand même loin, la tentation n’est donc pas trop grande pour eux. Ici nous trouvons de la roche volcanique. Nous nous faisons une réserve : Toujours pratique comme sous-plat ou encore en petit morceaux dans le poêle à bois.

Pendant notre séjour à cet endroit, SaMaman en profite pour faire son lavage à l’eau vive. Elle s’organise un bassin et le courant de la rivière s’occupe du reste ! Pendant ce tant les JusdePommes pataugent sur le bord de la rivière. Ils sont nus, glacés et heureux : c’est enfin l’été. De tout notre voyage, Lava Canyon sera l’endroit ou nous n’auront pas à courir après l’eau potable. Ils n’y a pas que SaMaman qui surveille attentivement ses garçons. Les pygargues (aigles à tête blanche) sont aussi là à surveiller. Tout d’un coup que ça se mange ces petites bêtes !




Parlant de pygargues : nous avons pu observer pendant au moins ½ heure un couple de pygargues assis côte à côte sur la dernière branche d’un arbre. Le couple semblait se raconter leur journée et les potins du coin tout en observant le canyon et la rivière. Nous pouvions les entendre. Peut-être était-il en train de discuter du meilleur endroit pour se construire un nid ?

Pour SaMaman, c’est une semaine de saignement de nez. Température ? Altitude ? Fatigue ? C’est également là que notre poêle au propane montre ses premières faiblesses. Nous le réparons. Les JusdePommes de leur côté, passent la semaine tout nus. GrandJusdePomme découvre les oignons sauvages qu’il mange constamment. Pas facile de coucher les petits gars de bonne heure quand il fait clair jusqu’à 23hrs.






Pour en revenir à nos cueilleurs de champignons. Dimanche matin, sous l’œil découragé de SaMaman, ils décident de monter le « Gros » campement. Tentes, séchoirs etc.







Ils ont décidés que les champignons étaient là (de l’autre côté de la rivière) et qu’ils vont les trouvés ! Lundi ils partent en ville. Ravitaillement pour nous et François à besoin d’un starter pour son pickup et de pneu de rechange. La ville est à 2hrs de route. Ils reviennent avec un canot gonflable de CanadianTire. Comme ils sont convaincus que les champignons sont de l’autre côté de la rivière, ils ont élaboré tout un plan pour traverser la rivière. Le canot n’a pas de pagaie (oups!) ils doivent donc en fabriqué, comme ils n’ont pas de vestes de sauvetages, ils se gonflent des sacs dans leur sac à dos. Bref, un plan un peu (beaucoup) brique à braque et dangereux ! Mardi midi, ils sont enfin prêts. Ils partent avec leur « équipement ». Ils reviennent quelques heures plus tard. Ils ont réalisé que c’est un plan qui n’a pas d’allure et que de toute façon, si les champignons ne sont pas présent de ce côté, ils ne seront pas plus présent de l’autre côté.

Pour occuper la fin de la journée, SonPapa amène GrandJusdePomme à sa première « chasse » aux champignons. L’endroit s’y porte bien même si la morille est rare. Le terrain est plat et GrandJusdePomme est tout content de partir avec son sac à dos, sa collation, sa bouteille d’eau et ses bottines neuves. Ils reviennent quelques heures plus tard avec 2 lbs de petites morilles que nous faisons sécher dans le petit séchoir. En conclusion : Oui, il y a des morilles, elles ne sont pas encore vraiment sorties. Les questions : Vont-elles sortir ? Si oui, quand. Nous apprenons que les acheteurs du coin sont tannés d’attendre et qu’ils s’en vont l’un après l’autre. Que les autochtones du coin qui eux ont l’habitude des morilles, sont encore assis chez eux à attendre qu’elles sortent. L’année précédente ils n’ont pas bougé avant le début juillet. Nous avons également croisé un cueilleur de renom qui nous dit que les feux du Yukon n’ont pas produit de morilles non plus. Que faire ? Que faire ? Partir ou rester. Monter vers le nord ou retourner au sud. Le budget est très très bas. Mercredi matin la décision est prise, nous repartons vers le sud : Notchhills, l’endroit ou nous aurions dû nous diriger lorsque nous avons quitté KellyMountain ! Vers 15hrs nous sommes près à partir. Nous avons attaché la roulotte sur sa base pour s’assurer qu’elle fera la route de retour. Nous faisons nos adieux aux Yurachs qui eux vont attendre encore un peu. Et kekling keklong, nous revoilà repartis ! La roulotte tiens le coup jusqu’à la route principal même si nous la voyons faire de drôle de mouvement. La boite n’est plus vraiment attachée à son « frame ». Nous piqueniquons à l’info touristique de Williams Lake et arrivons au camping de Skimikin Lake vers minuit. La roulotte est installée temporairement et tout le monde se couche pour une nuit bien méritée.

Ce que nous avons appris :

  • Ce n’est pas parce qu’il y a eu un feu qu’il y aura de la morille;
  • Si quelqu’un vous dit : « Je connais un endroit où l’on peut ramasser 100 à 150 lbs de morilles par jours, on fait équipe, vas-y, je vais te rejoindre plus tard », il faut sérieusement se méfier;
  • Que lorsque l’orgueil de 2 chasseurs de champignons prend le dessus et conclu : « Nos amis sont tous dans la tale, mais nous on va trouver une meilleure tale ailleurs », vous risquer de vous promener pendant longtemps;
  • Que si votre partenaire vous dit : « je suis ABSOLUMENT certain que c’est à droite » vous pouvez aussi être certain à 98% que c’est à gauche;
  • Pour faire de la bannique : 1 c. à table de poudre à pâte par tasse de farine.

Alexis Creek– 17 juin

Après réflexion, les chasseurs décident qu’il doit y avoir mieux ailleurs. Après diner, nous avons donc décidé de quitter pour le feu d’Alexis Creek où une rumeur nous disait que le champignon s’y cachait. Cette fois nous arrêtons à 100 miles House pour nous démêlé un peu, acheter une carte des « back road » de la région. Les cartes de crédit ne répondent plus, nous sommes sur notre dernier souffle financier. L’arrêt à 100 miles house est plus long que prévu. Dans le petit parc où nous faisons un piquenique Inouk, tout husky qu’il est, en profite pour aller faire son jogging avec 2 joggeuses.

Nous arrivons dans le secteur d’Alexis Creek vers 20hrs encore une fois. Nous prenons un chemin de champs qui nous amène dans le bois. Nous avons l’impression que le feu est dans cette direction, mais il ne fait pas vraiment assez clair pour distingué les couleurs. Le chemin est cahoteux, c’est assez difficile pour la roulotte. Après plusieurs kilomètres nous devons nous rendre à l’évidence que nous ne sommes pas dans la bonne direction et revenons sur nos pas. Les JusdePommes sont contents de repasser encore à travers un champ de vaches. Nous décidons de nous camper à la limite du champ puisqu’il est trop tard pour continuer.

Au matin, le propriétaire du champ viens nous voir. Il nous a vus arriver la veille et se demande ce que l’on fait là. Après une discussion avec lui, il nous met sur le bon chemin des feus du coin, c’est-à-dire : Lava Canyon

Kelly Mountain – 16 juin

Nous avons quitté Terrace Mountain au matin du 16 juin en convoi avec François et Inouk. Vers midi nous étions à Kamloops pour le ravitaillement et pour poster notre premier envoi de champignons séchés. Notre prochain arrêt a ensuite été Cache Creek pour une connections internet à l’info touristique afin de trouver notre prochaine escale. Nous sommes arrivés vers 20hrs au premier acheteur de Kelly Mountain. Nous avons ensuite fait quelques kilomètres sur le chemin principal, nous avons traversé quelques « meutes » de vaches sur le chemin sous les yeux écarquillés des JusdePommes. Nous avons finalement trouvé un endroit pour passer la nuit. Comme il fait clair jusqu’à 22h cela ne fut pas trop difficile.

Au matin, les JusdePommes ont profité du creek pendant que les chasseurs de champignons étudiaient le terrain et décidaient de la prochaine étape pour la cueillette.





vendredi 20 août 2010

Terrace Mountain – 24 mai au 15 juin

Lundi matin nous avons tout remballé nos affaires. Cela nous a demandé un peu d’organisation puisque nous avions quelques gros morceaux de plus à transporter. Vers 11 hrs nous étions prêts à reprendre la route, nous sommes donc aller prendre une douche en famille et faire nos adieux à nos amis de Loose Bay. Nous somme partis vers Penticton pour un ravitaillement, ensuite un petit arrêt chez George et Tuula. Là, deux vélos attendaient les garçons. Ils se sont bien amusés à essayer de pédaler. SonPapa en a profiter pour donner un coup de main dans le jardin et SaMaman a réussi à avoir une coupe de cheveux de Tuula. Ensuite un nouveau départ pour aller nous installer à Terrace Mountain pour la saison de la morille.

Nous nous sommes donc installés sur un joli plateau avec vue sur le lac Okanagan. La famille Lemieux y était déjà installée depuis 3 semaines avec leurs 3 enfants âgés de 2 à 4 ans. Nous avons remonté notre camp de base : tente et roulotte. Les JusdePommes étaient bien content de retrouvé leurs copains Estéban, Fleuvianne et Noa.









Mardi Matin SonPapa était déjà parti à la chasse aux champignons.

Et oui, nous avons appris que les champignons sauvages ne se cueillent pas mais se chassent. Ils se cachent, évitent les passants, se camouflent en cocottes. Ils sont invisibles aux yeux de tous. Tout à coup, un chasseur se penche pour reprendre son souffle après avoir escalader un flan de montagne et vlan, il les voit tous. BINGO !

Les trois semaines à Terrace Mountain ont passées au gré d’une routine de bois pour tous.

SonPapa

Pour lui, c’était la levée du corps à 4hrs du matin et retour vers 18hrs. Marche à longueur de journée à la chasse aux champignons. Cet endroit n’était pas facile. Beaucoup de gens (même des petites grand-mères avec leur canne), beaucoup de chemin, beaucoup de montée, beaucoup de pluie, pas de chaleur, des cueilleurs souvent découragé et à bout, des acheteurs qui ne cessent de baisser leur prix puisque la qualité n’est pas au rendez vous, des morilles minuscules souvent recouverte de cendre, des partenaires qui ne cessent de changer et surtout la question que tous se posent et qui devient de plus en plus une affirmation: «ça doit être mieux ailleurs!» Bref, des conditions plus ou moins faciles, mais SonPapa est dans son élément et il aime ça. Les journées où le prix est trop bas ou le champignon trop humide, SonPapa les ramènent au camp pour sécher. La deuxième semaine de cueillette, SonPapa doit prendre 2 jours de congés forcés puisque la peau de ses pieds à macérée dans ses bottes. Un petit tour dans une clinique pour s’assurer qu’il n’y a pas d’infection et 2 jours de repos pour ses pieds.

SaMaman

Celle-ci est au rythme de ses JusdePommes et des champignons. Repas, ménage, ramassage de bois, feu à l’extérieur pour faire la cuisine, feu dans le poêle a bois pour sécher les champis. Sans oublier la gérance des conflits entre les enfants, ce qui n’est pas toujours facile quand 2 familles n’élèvent pas leurs enfants selon les mêmes critères et valeurs.




Les JusdePommes

Ceux-ci sont dans leur élément. Ils sont enfin dans le bois, pluie ou soleil ils sont heureux de pouvoir s’amuser avec leurs copains. Estéban a 1 mois de plus que GrandJusdePomme et Noa 2 jours de plus que MiniJusdePomme, ils ont donc des amis de leur âge. Tous ces petits mousses doivent apprendre à jouer, partager, grandir ensemble. Leur imaginaire déborde. Une journée ils sont à la chassent à l’ours avec leurs lances, le lendemain c’est Chipeur le renard qu’ils doivent attraper. Une flaque d’eau apparaît ! Yééééé! enfin une piscine, tout le monde dans le trou de bouette ! Un tronc d’arbre sur le bord du chemin ! Et si on faisait un barrage…tout le monde ensemble on pousse, plus question qu’une auto passe! Même le petit ami Mario de Loose Bay vient passé une journée avec nous. Ils sont même surpris par notre ami Denis (de Kelowna) qui se pointe le nez une bonne journée, lui aussi à la chasse aux champis.


Les JusdePommes et leurs amis prennent la pose



Les amis





L’après plongeon dans le trou de bouette




BoBlack

Pour lui c’est la mise en forme. Une journée dans le bois avec SonPapa, c’est fatigant. Il doit le surveillé tous le temps, surveiller l’auto, aller voir les partenaires à SonPapa pour voir si tout le monde est ok. Bref, lorsque la journée est finie, BoBlack est bien content de retrouver son dessous de roulotte et son bol d’eau. Il n’a même pas d’énergie pour jouer avec Lilou la grosse Montagne-des-Pyrénées qui elle passe ses journée au camp à surveiller les enfants et a aboyer au quatre coins du camps pour avertir les ours de se tenir loin. Ceux-ci d’ailleurs ont bien compris et se tiennent plutôt au camp de François et son husky blanc Inouk qui sont à 1/4 km de nous.

La faune

Ici c’est surtout l’observation d’oiseaux qui nous occupent. Plusieurs Pics sont dans les environs. Les urubus (vous savez les gros rapaces à tête rouge qui sont souvent avec les croques morts dans les BD) survol le camp régulièrement. Le soir c’est le bruissement des ailes de l’engoulevent que nous entendons. La première fois que l’ont entend ce bruit on a tendance à penser qu’il s’agit d’un animal sauvage qui grogne à la brunante, mais après quelque soirées, on fini pas réaliser qu’il s’agit d’un oiseau. Même les pygargues (aigles à tête blanche) sont là. SaMaman en a même vue un s’emparer d’une proie et repartir avec elle à quelques mètre de où elle se tenait.

Notre avant dernière journée en ramassant les valises, SaMaman lâche un cri, une petite souris viens de lui passer entre les jambes. Tout le monde part à la course pour tenter de l’attraper. C’est malheureusement BoBlack qui réussi sous les cris de tristesse de MiniJusdePomme. SaMaman retourne à ses valises et …un autre cri… cette fois c’est une grosse souris. Celle-ci réussi à s’échapper. On réalise qu’il y a probablement un nid sous le sac à dos de SaMaman. On brasse encore un peu et une autre grosse ressort… à moins que ce soit la maman qui était revenu ! Un dernier petit coup et une dernière petite souris sort de là. Cette fois on l’attrape pour que les JusdePommes puisse l’observer et SonPapa de s’écrier « Et si on la gardait ?!? » Et GrandJusdePomme de répondre « J’ai un beau nom : Joanne ». Et nous voilà avec Joanne dans une canne de café vide. Joanne a malheureusement réussi à s’échapper le lendemain, juste avant notre départ. Cela ne lui disait rien d’aller visiter le district des Cariboo!

Les Week-ends

Pour les week-ends nous avons l’habitude de partir le vendredi après-midi pour aller au ravitaillement à Kelowna, ensuite nous allons chez notre ami Bill qui nous prête sa douche et sa laveuse. Nous passons le sabbat avec lui. Jeune monsieur de 77 ans, il est toujours content de nous accueillir de nous faire à souper et de passer sa soirée à jaser avec SonPapa et de faire la lecture aux JusdePommes, qui, même s’ils ne comprennent pas grand-chose, sont heureux d’avoir un grand-papa gâteau. Bill aime bien s’asseoir à côté de MiniJusdePomme pendant les repas et lui mettre du beurre partout dans son assiette et de la crème sur son dessert (même si c’est de la crème glacée).

Notre dernier week-end par contre nous sommes aller à Peachland pour le sabbat et nous sommes allez ensuite chez les Rands après avoir fait un peu de plage dans le Lac Okanagan. C’était notre première plage de l’année et les JusdePommes ont bien aimé. Là haut sur notre montagne, il ne fait pas aussi chaud et nous n’avons pas d’eau pour jouer.

La fin

Suite au week-end chez les Rands, lorsque nous sommes retournés sur la montagne, il ne restait plus personne sauf François et Inouk. Le reste de nos amis ont quitté pour un nouvel endroit. Après beaucoup de réflexion et de calcul budgétaire, car nous sommes sur nos derniers miles financier, nous avons décidé de nous joindre à François et de monter vers le nord où les ouïes dire nous indique que la morille se trouvent. La pluie retarde un peu notre départ car nous devons attendre que tout sèche avant de remballer nos affaires. Mercredi matin nous sommes prêts à prendre la route. La destination n’est pas très claire… où se trouve les morilles !

Ce que nous avons appris

- Le séchage des champignons est une partie très importante de l’opération de cueillette (il faut surtout plus de ventilation que de chaleur).
- Une batterie AA dans un feu de camp s’avère très dangereuse.
- La gestion des conflits entre enfants élever selon des morales différentes s’avère complexe.
- Ne pas mettre la pelle trop près du feu, car si elle tombe le manche brule.

dimanche 13 juin 2010

Toujours en vie

Toujours en vie sur le haut de notre montagne. On va bien. Plus de nouvelles bientot.